Quand faire une thérapie ?

Nous avons tous des craintes, probablement des phobies, nous nous sentons anxieux dans certains contextes, nous nous sentons parfois tristes.

Nous nous posons parfois la question de la « normalité » de ce que nous vivons.

C’est le caractère invalidant d’une émotion, d’un comportement ou de pensées qui devrait nous amener à consulter.

Est-ce que je suis en détresse ? Est-ce que je provoque la souffrance de mon entourage ?

Y a-t-il des répercussions dans la vie personnelle, professionnelle ?

Est-ce que mon comportement provoque une altération du fonctionnement social, manque de sommeil, difficultés conjugales, négligences de l’entourage, retards ?

Une réduction importante des activités sociales, professionnelles, des loisirs ?

Indications pour consulter un psychologue:

  • Baisse de confiance ou d'estime de soi

  • Culpabilité et remords déraisonnables et excessifs

  • Problèmes de concentration, de réflexion, de mémoire et de prise de décisions

  • Pensées de résignation

  • Pensées obsessionnelles

  • Pensées intrusives

  • Ruminations

  • Flash-back

  • Souvenirs intempestifs

  • Comportement compulsif

  • Sentiment d'inadaptation

  • Tristesse prolongée

  • Anxiété persistante

  • Irritabilité

  • Crises de colère

  • Labilité émotionnelle

  • Réduction d'activités;

  • Dysfonction sexuelle

  • Procrastination

  • L'énurésie

  • Troubles du sommeil (p. ex. difficulté à s'endormir, se réveiller pendant la nuit et difficulté à se rendormir, se réveiller tôt le matin);

  • Perte d'appétit (ou appétit excessif)

Si j’ai peur des araignées et que je crie fort chaque fois en les voyant ou en sautant sur une chaise (comme si une araignée ne savait pas grimper😊), je suis probablement arachnophobe, comme … beaucoup des gens.

Tant que cela n’a pas trop de répercussions sur ma vie et SURTOUT tant que cela ne ME DERANGE PAS, je peux vivre tranquillement avec ma phobie toute une vie.

Cependant, si, quand je vois une araignée, je me mets à trembler, je ne suis plus capable de rentrer dans une pièce où il y en a une, ni à réfléchir normalement pendant un long moment, je peux me poser la question sur son caractère dysfonctionnel et sur ma souffrance

Si j’aime passer tout mon temps avec mon conjoint et que j’ai peur de la solitude, je peux très bien fonctionner en me moquant de l'étiquette "couple fusionnel".

En revanche, si je suis terrifiée à l’idée de perdre mon conjoint, que les pensées de le perdre m’obsèdent ou si mon conjoint souffre du fait que je n’arrive pas à rester seul(e), on peut se poser la question sur la nature invalidante de ce type de ce comportement et interroger les stratégies mises en place.

La phobie sociale appelée souvent « anxiété sociale» figure parmi les troubles psychiatriques les plus fréquents.

Environ 7% de la population en serait atteinte.

Et parfois on peut consulter juste pour se rassurer ou trouver de l’écoute empathique, bienveillante et sans jugement.